Collaborer, c’est bien. Coopérer, c’est mieux.Pourtant, dans le monde du travail, on valorise les "collaborateurs", on cherche à "mieux collaborer", on investit dans des outils de "collaboration".
Et si c’était une erreur de perspective ?
🚨 Trop de collaboration tue la performance
Quand on parle de collaboration, on imagine un groupe hyper-connecté, échangeant constamment, travaillant main dans la main.Dans la réalité, trop de collaboration mène à la paralysie :
🔸 Trop de réunions, trop de validation → Personne ne peut avancer seul.
🔸 Surcharge cognitive → Trop d’interactions freinent la concentration et la prise de décision.
🔸 Dépendance excessive → Si un maillon du groupe est bloqué, tout le monde l’est.
La collaboration excessive transforme les équipes en chaînes d’assemblage, où chacun attend l’autre pour avancer.
⚡ Ce dont les entreprises ont VRAIMENT besoin : la coopération
Les écosystèmes les plus efficaces ne fonctionnent pas par hyper-collaboration, mais par coopération intelligente.Prenons l’exemple des fourmis, des loups ou… des humains :
🐜 Les fourmis coopèrent, mais ne passent pas leur temps en réunion. Chacune agit selon des règles claires, sans micro-management.
🐺 Les loups chassent ensemble, mais chacun joue un rôle défini. Ils savent quand s’appuyer sur le groupe et quand agir seuls.
👥 Les humains ont évolué en réseaux de coopération flexibles. Dans les sociétés anciennes, l’entraide reposait sur la confiance et l’autonomie, pas sur des process figés.
Dans l’entreprise, la coopération suit les mêmes principes :
✅ Un cadre clair et partagé → Pas besoin de valider chaque action.
✅ De l’autonomie et de la responsabilité → Chacun agit dans l’intérêt du collectif, sans contrôle permanent.
✅ Une confiance mutuelle → Moins de bureaucratie, plus d’efficacité.
🔥 Un collaborateur suit des process. Un coopérateur crée de la valeur.
📌 Les entreprises doivent arrêter de forcer la collaboration et commencer à encourager la coopération.👉 Et vous, votre organisation favorise-t-elle la vraie coopération ou se noie-t-elle dans l’illusion de la collaboration ?